• Réglages des avions

    Réglages des avions pour un vol sain.

     

    Le réglage d'un avion ou d'un planeur ne se limite pas au centrage et aux débattements des gouvernes. Voici quelques règles simples qui vous donneront un avion avec un comportement sain et en sécurité. Surtout pour des "voltigeurs".
    Plusieurs vols seront nécessaires pour finaliser ces dits réglages; d'où l'importance de ces objectifs pour que le vol de l'aéronef et le pilotage soient corrects.

    choisir l'angle de calage de l'aile sur le fuselage. L'angle de calage est l'angle entre la ligne de référence du profil de l'aile et l'axe du fuselage.

    - La ligne de référence du profil : elle passe par le bord de fuite et par le point le plus extrême du bord d'attaque : c'est la corde du profil.
    - L'axe du fuselage : c'est l'axe pour lequel la traînée du fuselage sera minimale.

    Choisir l'angle de calage revient en fait à positionner le fuselage par rapport à l'ensemble aile-stabilo (V longitudinal) puisque la différence d'incidence entre les deux voilures est déjà fixée par la position du centrage.

    Pour les PLANEURS, pour une même différence d'incidence AILE / STABILISATEUR nois pouvons effectuer un choix entre divers calages.
    Pour un même angle d'incidence, trois cas de figures :

    Le calage est optimal, quand l'axe du fuselage est dans la direction du vent relatif (le fuselage offre une résistance minimale dans l'air).

    Ci-dessous, le calage est fort, pour que l'angle d'incidence soit respecté, il faut que le planeur vole "queue haute".


    Ci-dessous, le calage est faible, pour que l'angle d'incidence soit respecté, il faut que le planeur vole "queue basse".


    Voyons les divers calages sur les avions.

    Ceci est valable sur tout modèle à stabilité indifférente :
    2° de dièdre maximum
    Profils d'aile biconvexe symétriques,
    Calage d'aile à 0,5°- 1°

    Voici quelques points à prendre en considération si vous voulez partir sur des bases saines en voltige ou pas et avoir un avion agréable à piloter.

    Le Centrage :

    Il faut se référer aux indications du constructeur. Mais il est possible de valider les indications fournies par celui-ci.
    Comment ? Pour les avions de voltige pure :
    En montée à 45°: Effectuer un demi tonneau et observer la trajectoire de l'avion.

    - Si elle reste sur la même trajectoire : Le centrage est bon.
    - Si l'avion prend une trajectoire descendante : Le centrage est trop avant.
    - Si l'avion à l'inverse remonte nez vers le haut : DANGER ! Le centrage est trop arrière.

    Pour les avions de début, trainers et planeurs.
    La méthode du piqué : Prendre de la hauteur et effectuer une descente à 30° environ. Relâcher les manches (commandes au neutre) et observer la trajectoire.

    - Si l'avion ou le planeur reste sur une même trajectoire : le centrage est bon.
    - Si l'avion ou le planeur remonte : Le centrage est trop avant.
    - Si l'avion ou le planeur pique : Le centrage est trop arrière : DANGER !

    L'équilibrage latéral :

    A l'atelier : Suspendre l'avion d'une part par l'avant du moteur (partie filetée du vilebrequin) et d'autre part par la dérive. Il doit tenir en équilibre.

    - Si une aile descend, ajouter un plomb à l'extrémité de l'autre aile, jusqu'à stabiliser l'avion ou le planeur à l'horizontale.

    En vol : Effectuer un looping (boucle verticale), S'il a tendance à s'incliner d'un coté sur l'axe de roulis, une demie aile est plus lourde que l'autre. Plomber l'autre demie aile coté saumon. Y aller progressivement.

    L'anticouple :

    Effectuer une montée à 90° (comme pour un renversement) et observer la trajectoire de l'avion.

    Le piqueur :

    Sur une trajectoire rectiligne à l'horizontale et plein gaz, Couper brusquement les gaz et observer la trajectoire de l'avion.

    Le différentiel :

    Réglage sur les ailerons. La traînée induite sur l'aileron qui s'abaisse est toujours plus forte que sur l'aileron qui se lève. Cela a pour effet de freiner le modèle dans le sens du virage (virage en crabe) si vous ne l'aidez pas avec la dérive. L'effet est d'autant plus important sur des modèles ayant des ailerons avec une corde importante.

    Pour réduire ce phénomène, il suffit de programmer du différentiel sur la radio, à condition d'avoir un servo par aileron. Ceci a pour effet de diminuer la course du servo qui agit sur l'aileron qui descend.
    Pour ceux qui n'ont qu'un servo pour actionner les deux ailerons, il faut agir mécaniquement sur le palonnier du servo.

    Que se passe-t-il en vol si le différentiel est mal réglé ?

    Si vous effectuez un tonneau dans l'axe, il barriquera un peu. Pour mieux le régler, faites une montée à la verticale à 90°, effectuez un tonneau sur la gauche.

    - Si le nez part à droite : Vous n'avez pas assez de différentiel.
    - Si le nez part à gauche : Réduire le différentiel.

    DANS TOUS LES CAS !!!

    Faites les divers réglages étape par étape et ne changez pas plusieurs choses à la fois. Il se peut aussi que le fait de régler une chose va en dérégler une autre. Un réglage d'avion pour avoir un vol sain, prend beaucoup de temps. L'avion parfait n'existe pas ...

     

    source :modèle club de Revel


  • Commentaires

    1
    Manou
    Dimanche 10 Mai 2015 à 03:40
    SUPER, merci pour ces d'infos bien utiles !
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